On parle de nous.
Fête des Écoles

30/06 Ils sont venus, ils étaient tous là, dès qu’ils ont entendu ce cri : « Elles arrivent les vacances ! ». Ils sont venus, ils étaient tous là, les enfants et les parents ; il y avait même ceux de Buzignargues et de Galargues, et tous avaient des plats plein les bras.

Eh bien oui, désormais point de fin d’année scolaire sans fête ! Et quelle fête Une cour presque trop petite pour contenir tout ce bel enthousiasme, celui des enfants entre autres, heureux d’arriver au terme d’une année bien remplie et celui des enseignants aussi, fiers d’avoir accompli pleinement leur mission, d’en savourer les résultats.
D’abord quelques mots des maires des communes présentes, et commençait la distribution des livres. Les heureux bénéficiaires : les élèves partant en 6e. Un peu de nostalgie sans doute, peut-être quelques regrets. De même pour Mlle Issert, institutrice à Saint-Hilaire, nommée il y a un an et appelée déjà sous d’autres cieux !
Puis, la page presque tournée, venait un moment de pur plaisir : le spectacle offert par les enfants ; de vivants tableaux parfaitement maîtrisés et placés comme de coutume sous la direction de M. Paul, leur dynamique instituteur. Le thème : la Révolution française.
Restait la collation : 10/10 pour les parents, cette fois. Un vrai régal pour les papilles.
Rentrée scolaire

Tenues impeccables, dos bien droits, sourires aux lèvres, cartables remplis de bonnes résolutions… La « classe », cette rentrée scolaire 2009 ! Oui, elles avaient fière allure nos jeunes têtes blondes en ce 3 septembre. Finies les vacances ! Désormais, les cahiers sur le bureau et le maître au milieu ! À ce sujet, du changement à nouveau du côté des instits : Madame Jammes, titulaire, vient remplacer Madame Issert partie sous d’autres cieux, et aura à s’occuper des 22 élèves composant les sections CE1 et CE2.

Jeudi 3 septembre, à 9 heures pétantes : beaucoup de monde dans la cour de l’école. Parents, instits et élèves sont au rendez-vous fixé par l’Académie. Ambiance de circonstance après deux bons mois de détente qui, apparemment, auront été des plus profitables. Un rituel à présent bien rôdé et qui, s’il sonne le glas de l’été et de ses innombrables loisirs, n’en demeure pas moins une petite fête, celle des retrouvailles et d’un nouveau départ vers la connaissance. C’est du moins ce que laissaient entendre les propos d’ordre pratique tenus tout d’abord par M. Paul, directeur, puis par Agnès Rouvière-Esposito et Marie-Claude Caizergues, maires respectifs de Buzignargues et de Saint-Hilaire. Des propos se terminant par quelques mots de bienvenue adressés à Mme Jammes, notre nouvelle institutrice.Quant à l’irremplaçable directeur Monsieur Paul, il continuera à prodiguer ses magistrales leçons. À sa charge les CM1 et les CM2, 19 élèves au total.

Des classes bien fournies donc, formées certes par des Saint-Hilairois, mais encore par des écoliers venus des communes voisines, et ce, dans le cadre du RPI (Regroupement pédagogique intercommunal) mis en place dès l’année dernière. Toute une organisation s’articulant autour du village de Galargues qui, doté d’une cantine et d’une garderie, reçoit les Maternelles et les CP de Buzignargues, Campagne, Garrigues et Saint-Hilaire ; les déplacements, de part et d’autre, étant assurés par deux services de bus mis en place par le conseil général.
Un « brassage » des plus positifs, porteur d’enrichissements divers et d’échanges fructueux ; pas seulement pour les enfants, mais aussi pour les parents qui ne manquaient pas de manifester leur satisfaction lors de cette rentrée somme toute des plus prometteuses.
Jacquy Gil
Classe découverte

Quelques échos de cette classe découverte qui s’est déroulée du 17 au 19 juin 2009, en Cévennes, dans les environs de Bessèges (Gard), à proximité de la rivière la Cèze.

Impressions
Déçu…
Je ne suis pas content parce que je n’ai pas pu aller en classe verte. À cause de mon plâtre je n’ai pas pu faire des activités. Eux ils ont : ramassé de l’or, fait un veilleur de nuit, le caméléon et plein d’autre activités. En plus j’aurais bien aimé être avec mes copains.
Que d’émotions !
Nous étions dans le bus quand tout à coup il s’arrêta sur une immense pente. Le bus était trop long, il s’était accroché par terre, (On se demandait si on allait ressortir entiers) la vitre s’est cassée. Il y en a qui s’inquiétaient et très peu qui rigolaient…Enfin le car nous emmena tous à destination mais avec une vitre en moins.
Le soir vous avez été sages ? « Euh ! Oui et non ! – Pourquoi oui et non ? – Parce que le premier jour on a fait les fous et dès que les maîtresses arrivaient on faisait comme si de rien n’était !!! »
Ce matin nous avons eu un super réveil par la maîtresse. D’ailleurs tous les matins c’était comme ça. Si mon réveil pouvait être aussi doux !
Ah oui ! Le soir y avait des salles de classe je croyais que la classe verte c’était des vacances, moi ! Mais la classe verte c’est bien !
La randonnée était longue et fatigante mais je me suis bien amusée! L’orpaillage c’était sous l’orage dommage…
Jamais content.
Grande piscine, énorme parc de jeux, jolie rivière et plein d’activités, canoë-kayak, balades à dos d’ânes, sans oublier le circuit de kart... Seul le parc était là. Mais il était petit, mais alors quand je dis petit, c’est que c’est petit ! J’aurais préféré qu’il y ait des grooms qui viennent porter nos valises, c’est vrai quoi, c’est lourd. Il y avait un escalier, je ne vous dis pas, il était dur à monter, en plus, avec nos valises. Dans les chambres il faisait chaud, ils auraient dû mettre la clim, mais non rien de tout ça.
Activités
Nous sommes partis dès le lundi matin à la rencontre du petit âne de Provence. Patrick nous a expliqué plusieurs choses importantes à sa¬voir: 1° Alimentation : orge, foin.
2° Il faut lui donner une pierre de sel à lécher, car il n’y a pas de sel dans son alimentation.
3° Il faut le brosser tous les jours. Pour ne pas qu’il soit embêté par les mouches on lui met un rideau sur les yeux ainsi que de l’huile de cade sur le corps pour les éloigner.
4° Quand un âne donne des coups de sabots ce n’est pas pour faire mal, mais pour éloigner les mouches.
5° Les ânes sont très intelligents et ont une très bonne mémoire. On s’est mis en groupe et Patrick nous a fait brosser Zaza et Titane ; il nous a montré le sel, on a joué.
Après de nombreuses explications nous avons fait une ba¬lade sur Titane et Zaza. C’était trop, trop bien avec Titane, parce qu’il avançait trop vite. Pierre nous a expliqué qu’il fallait lui mettre un coussin sur le dos.
C’est horrible, nous sommes en randonnée, une de mes copines (Laurie) a prétendu : « Nous sommes nulle part, nous avons soif et faim, on en a marre ! » Remarquez j’étais de son avis, c’est vrai quoi, on est super fatigués, ça fait 3 h 30 qu’on marche, marche… Heureusement qu’on fait des pauses parce que sinon on ressemblerait à de la guimauve fondu. Alors on vous dit : « On est pressé de rentrer ! »
Jeudi 18 juin nous sommes partis le matin pour une randonnée. C’était très dur et très fatigant. Nous nous sommes arrêtés plusieurs fois pour observer la nature, pour goûter des fougères, voir un nid d’écureuil et la dernière pour manger à la chapelle. Il y avait une cloche que nous avons tous sonnée. Plus tard nous sommes redescendus au centre pour nous laver, nous changer, nous reposer.
Pendant une pose on a cherché des fossiles et on en a choisi trois chacun pour pouvoir les prendre à la maison.
On s’est arrêté pour faire des jeux et on a visité la grotte de l’Ours. Une fois arrivés au centre, on a goûté et tout le monde est parti se doucher. Ensuite nous avons joué dehors en attendant l’heure du repas !!! Puis, en allant se coucher avec les filles de la chambre, nous avons créé des histoires avec nos lampes torches jusqu’à minuit et demi.
Recherche d’or.

L’or se trouve dans des plages de graviers situées dans les rivières appelées « placers ». Dans ces placers l’or se trouve sous forme de particules plus ou moins grosses (paillettes millimétriques) mélangées au sable et au gravier. L’or des rivières provient de la désagrégation d’anciens filons des montagnes dans lequel il se trouvait à l’état de traces.
J’imaginais qu’à l’orpaillage nous ne trouverions aucune paillette. Je pensais aussi qu’il y aurait un temps agréable. Détrompez-vous, nous en avons trouvé aux alentours de vingt par groupe.
Pour le temps, il faisait beau… au début.
Quand nous avons ramassé de l’or c’était génial. L’animateur a demandé que tous les élèves fassent des groupes de deux. Certains ont ramassé d’énormes paillettes c’était magique. Le moment le plus amusant c’est quand notre club est tombé à l’eau ; M.Paul nous a regardé, Fanny est devenue toute rouge.
Pour chercher de l’or, il nous fallait un seau, du sable, une battée, un tamis et une pelle. On a mis du sable dans le seau après on l’a versé sur le tamis après avoir tourné ; tout a été versé dans la battée où on a mis de l’eau. On a tourné pour enlever le sable qui restait au fond et on a récupéré des paillettes d’or.
Légendes
Saint-Laurent (visite de la chapelle).
Le préfet de Rome informé que l’église possédait des trésors, fit venir Laurent et lui enjoignit de les livrer pour les besoins publics. Il fit venir les orphelins, puis dit en les lui montrant : « Voilà les trésors de l’Église. » Le préfet entra en fureur, et, croyant l’intimider, il lui dit que les tortures qu’il aurait à souffrir seraient prolongées. Il fit étendre et attacher Laurent sur un gril. La légende rapporte qu’il subit son martyre sans plainte. On lui prête les paroles suivantes : « Voici, misérable, que tu as rôti un côté ; retourne l’autre et mange. »
Les pluies d’étoiles filantes que l’on observe dans le ciel autour du 10 août sont appelées « Larmes de saint-Laurent ».
La légende du Volo Biòu.
Entre le XI et le XIVe siècle, la récolte de raisins avait divinement été abondante et faute de récipients, le vin avait moisi. Des groupes de mécontents se formèrent, la révolte se mit à gronder dans toute la cité. C’est alors qu’une idée folle vint à l’esprit du Consul : « À la foire prochaine ce sera fête, le boeuf Caïet volera, et, parole de Consul, notre vin se vendra. »
Tandis que les crieurs annoncèrent l’événement dans toute la région, la population s’affaira.
Le jour venu, des milliers de curieux accoururent des quatre coins de la contrée. Il fit chaud, si chaud que le vin frais coula à flots chez tous les Saint-Ambroisiens devenus cabaretiers.
Après une longue animation, Caïet défila, paré de superbes ailes, suivi de toute la populace. Arrivé au sommet du Rocher de la tour Guisquet, il fut lancé dans les airs sous les applaudissements et les acclamations.
Certains diront qu’il retomba aussitôt dans le vide en s’écrasant. D’autres raconteront, à leurs enfants et petits-enfants, qu’il déplia ses ailes et s’envola comme une flèche.
Quant au vin moisi, il n’en restera plus une seule goutte !
Un drôle d’arbre.
Il y a fort longtemps, Jupiter (père et maître des dieux dans le panthéon romain, Dieu du ciel, de la lumière, de la foudre et du tonnerre), avait quitté son Olympe pour visiter le monde.
De passage dans les Cévennes, ses yeux se sont portés sur une belle nymphe brune répondant au nom de Néa qu’il poursuivait de ses assiduités. Chaste et vertueuse, comme toutes les nymphes cévenoles qui se respectaient, elle repoussa son divin soupirant.
Un jour, elle préféra plutôt perdre la vie et se suicida. Elle fut enterrée au milieu de ses chères Cévennes, un arbre s’enracina sur sa tombe.
Un promeneur passant en ce lieu posa la question sur l’origine de cet arbre. Il lui fut répondu par un Cévenol : « C’est l’arbre qui pousse sur la tombe de la chaste Néa... »
Le casta néa (châtaignier) venait de faire son apparition en Cévennes.